Arabic

حَدَّثَنَا يَحْيَى، عَنْ مَالِكٍ، عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، عَنْ حُمَيْدِ بْنِ عَبْدِ الرَّحْمَنِ بْنِ عَوْفٍ، وَعَنْ مُحَمَّدِ بْنِ النُّعْمَانِ بْنِ بَشِيرٍ، أَنَّهُمَا حَدَّثَاهُ عَنِ النُّعْمَانِ بْنِ بَشِيرٍ، أَنَّهُ قَالَ إِنَّ أَبَاهُ بَشِيرًا أَتَى بِهِ إِلَى رَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فَقَالَ إِنِّي نَحَلْتُ ابْنِي هَذَا غُلاَمًا كَانَ لِي ‏.‏ فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ أَكُلَّ وَلَدِكَ نَحَلْتَهُ مِثْلَ هَذَا ‏"‏ ‏.‏ فَقَالَ لاَ ‏.‏ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم ‏"‏ فَارْتَجِعْهُ ‏"‏ ‏.‏
حدثنا يحيى، عن مالك، عن ابن شهاب، عن حميد بن عبد الرحمن بن عوف، وعن محمد بن النعمان بن بشير، انهما حدثاه عن النعمان بن بشير، انه قال ان اباه بشيرا اتى به الى رسول الله صلى الله عليه وسلم فقال اني نحلت ابني هذا غلاما كان لي . فقال رسول الله صلى الله عليه وسلم " اكل ولدك نحلته مثل هذا " . فقال لا . قال رسول الله صلى الله عليه وسلم " فارتجعه

Bengali

রেওয়ায়ত ৩৯. নুমান ইবন বশীর (রাঃ) বলেন, তাহার পিতা বশীর (রাঃ) তাহাকে একবার রাসূলুল্লাহ সাল্লাল্লাহু আলাইহি ওয়াসাল্লাম-এর নিকট নিয়া গেলেন এবং বলিলেন, ইয়া রাসূলাল্লাহ! আমি আমার এই ছেলেকে আমার একটি গোলাম হেবা করিয়াছি। রাসূলুল্লাহ সাল্লাল্লাহু আলাইহি ওয়াসাল্লাম বলিলেন, তুমি কি তোমার প্রত্যেকটি ছেলেকেই এইরূপ হেবা করিয়াছ? তিনি বলিলেন, না। রাসূলুল্লাহ্ সাল্লাল্লাহু আলাইহি ওয়াসাল্লাম বলিলেন, তাহা হইলে হেবা (দান) ফিরাইয়া নাও।

English

Yahya said that he heard Malik say, "What is done in our community about injury to a domestic animal, is that the one who injures it must pay the amount by which he has diminished the animal's price." Yahya said that he heard Malik speak about a camel who attacked a man and he feared for himself and killed it or hamstrung it. He said, "If he has a clear proof that it was heading for him and had attacked him, there are no damages against him. If there is no clear proof except his word, he is responsible for the camel." Yahya related that he heard Malik say that if a man gave a washer a garment to dye and he dyed it, and then the owner of the garment said, "I did not order you to use this dye," and the washer protested that he had done so, then the washer was to be believed. It was the same with the tailor and the gold-smith. They took an oath about it unless they produced something they would not normally have been employed to do. In that situation their statement was not allowed and the owner of the garment had to take an oath . If he rejected it and refused to swear, then the dyer was made to take an oath. Yahya said, "I heard Malik speak about a dyer who was given a garment and he made a mistake and gave it to another man and the one to whom he gave it wore it. He said, 'The one who wore it has no damages against him, and the washer pays damages to the owner of the garment. That is when the man wears the garment which was given him without recognizing that it is not his. If he wears it knowing that it is not his garment, he is responsible for it.' " Yahya said that he heard Malik say, "What is done in our community about a man who refers a creditor to another man for the debt he owes him is that if the one referred to goes bankrupt or dies, and does not leave enough to pay the debt, then the creditor has nothing against the one who referred him and the debt does not return to the first party." Malik said, "This is the way of doing things about which there is no dispute in our community." Malik said, "If a man has his debt to somebody taken on for him by another man and then the man who took it on dies or goes bankrupt, then whatever was taken on by him returns to the first debtor." Yahya said that he heard Malik say, "If a man buys a garment which has a defect, a burn or something else, which the seller knows about and that is testified against him or he confirms it, and the man who has bought it causes a new tear which decreases the price of the garment, and then he learns about the original defect, he can return it to the seller and he is not liable for his tearing it. "If a man buys a garment which has a defect of a burn or flaw, and the one who sold it to him claims that he did not know about it, and the buyer has cut the garment or dyed it, then the buyer has an option . If he wishes, he can have a reduction according to what the burn or flaw detracts from the price of the garment and he can keep the garment, or if he wishes to pay damages for what the cutting or dyeing has decreased of the price of the garment and return it, he can do so. "If the buyer has dyed the garment with a dye which increases the value, the buyer has an option. If he wishes, he has a reduction from the price of the garment according to what the defect diminishes or if he wishes to become a partner with the one who sold the garment he does so. The price of the garment with a burn or flaw is looked at. If the price is ten dirhams, and the amount by which the dyeing increased the value is five dirhams, then they are partners in the garment, each according to his share. In this reckoning is the amount by which the dyeing increases the price of the garment." Yahya related to us from Malik from Ibn Shihab from Humayd ibn Abd ar-Rah man ibn Awf and from Muhammad ibn an-Numan ibn Bashir that they related to him that an-Numan ibn Bashir said that his father Bashir brought him to the Messenger of Allah, may Allah bless him and grant him peace, and said, "I have given this son of mine one of my slaves." The Messenger of Allah, may Allah bless him and grant him peace, said, "Have you given each of your children the same as this?" He said, "No." The Messenger of Allah, may Allah bless him and grant him peace, said, "Then take the slave back

French

• Yahia Ibn Abdul-Rahman Ibn Hateb a rapporté que quelques uns de ses esclaves ont volé à un homme de Mouzaina, une chamelle et l'égorgèrent. Le cas fut présenté à Omar, qui ordonna à Kathir Ibn Al-Salt de leur couper les mains. Mais aussitôt Omar se saisit et dit à Hateb: «Ne leur donnes-tu pas suffisamment à manger? Par Allah, continua Omar, je te ferai payer une amende insupportable», puis s'adressant à l'homme: «Quel est le prix de ta chamelle»? Al-Mouzani répondit: «Par Allah, je ne la vendrai pas moins que quatre cent dirhams». Alors Omar dit à Hateb: «Donnes-lui huit cent dirhams». - Malek a dit: «Il ne faut pas croire, que l'on cherchait à Médine, à doubler la valeur; mais c'est ce que les gens suivaient d'habitude; or actuellement, on exige pour amende une valeur égale à celle du prix du chameau ou de l'animal du jour où il a été pris». Chapitre XXIX Le jugement fait au sujet de celui qui cause du mal aux bêtes (1469) - Malek a dit: «Ce qui est suivi chez nous (à Médine), au cas où quelqu'un a causé du mal à une bête, c'est qu'il paiera un prix, compensent celui qui allait être soustrait du prix réel de la bête qui a ainsi perdu de sa valeur». - Dans cas où un chameau, se jette sur un homme de telle façon que celui-ci effrayé, le tue ou le mutile, Malek a dit: «Si cet homme était pleinement sûr du danger, il ne lui revient rien à payer comme compensation; par contre si Ton ne tient pour argument que ce qui est de son dire, il doit indemniser le propriétaire de ce chameau». Chapitre XXX Le jugement relatif au salaire des ouvriers (1470) - Malek a dit: «Celui qui donne son vêtement au blanchisseur pour lui changer sa couleur, après quoi il vient dire à ce dernier: je ne t'ai pas ordonné de le faire, et que l'autre lui répond: en fait, c'est toi qui m'a ordonné de le faire», l'on doit dans ce cas, admettre ce qui est des paroles du blanchisseur, et il en est de même, quand il s'agit d'un couturier et d'un bijoutier où ils sont portés à faire un serment à ce sujet, sauf s'ils allaient faire autre ce qu'on leur a demandé de faire; ainsi, l'on ne pourra plus les croire et l'on demandera à celui qui possède le vêtement de faire un serment. Si, celui-ci refuse de le faire, l'on demande au teinturier de le faire. - Malek aussi a dît: «Si le teinturier, à qui l'on a donné le vêtement, se trompe à savoir qu'il le donne à un autre homme qui n'est pas son possesseur et qu'il le mette, on n'exige rien de cet homme mais il revient au teinturier de payer une indemnité au prossesseur du vêtement, étant donné que celui qui a mis le vêtemenent ignorait qu'il n'était pas le sien; par contre, s'il savait bien que ce vêtement n'était pas le sien, il doit le garantir». ChapitreXXXI Le jugement fait au sujet du garant et de celui qui prend en charge une créance (1471) - Malek a dit: «Au cas où un homme ayant une dette, la fait porter en charge à un autre qui lui soit créancier; si ce dernier fait faillite ou meurt sans avoir payé la dette, on n'exige rien du débiteur et le créancier n'a pas le droit de revenir sur lui pour récupérer sa dette. Telle est la règle incontestable suivie chez nous à Médine. - Malek a aussi dit: «Quand un homme prend en charge une dette qu'il paiera pour un autre et qu'il décède ou fasse faillite, le créancier a le droit de revenir sur le débiteur pour régler sa dette». Chapitre X XXII Le jugement fait au sujet de celui qui s'achète un vêtement ayant un défaut (1472) - Malek a dit: «Celui qui achète un vêtement ayant un défaut telle une brûlure ou autre, que le vendeur connait et a confirmé, et que celui qui l'a acheté, l'ait déchiré, de telle façon que cette déchirure a fait diminué le prix du vêtement, après quoi l'acheteur s'est aperçu du défaut original, le vêtement peut être rendu au vendeur, sans que pour autant l'acheteur n'ait rien à payer pour avoir déchiré ce vêtement». - Malek a aussi dit: «Si un homme achète un vêtement ayant un défaut telle une brûlure ou un trou, qu'il cherche à découper ou à teindre, et le vendeur dit qu'il ignorait que le vêtement était ainsi, l'acheteur peut opter entre le fait ou de garder le vêtement après que le vendeur ait accepté de diminuer son prix à cause du défaut, ou encore de rendre le vêtement au vendeur en lui payant l'indemnité du découpage ou de la teinture. Cependant, si l'acheteur a fait teindre le vêtement de telle façon qu'il est devenu plus cher, il aura encore là à choisir: ou qu'il demande du vendeur un prix compensant le défaut du vêtement, ou d'être partenaire du vendeur pour la question du vêtement. Ensuite, l'on fait estimer le vêtement inclus la brûlure ou le trou; ainsi si le prix est de dix dirhams, et que la teinture du vêtement en soit de cinq, le vendeur et l'acheteur sont tous deux partenaires du vêtement, où chacun aura une part qui sera proportionnelle soit au prix initial du vêtement, soit aux frais payés pour la teinture». Chapitre XXXIII Ce qui n'est pas permis en donnant des présents
Al-Nou'man Ibn Bachir a rapporté que son père l'avait amené chez l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) à qui il dit: «J'ai fait à mon fils, le don d'un esclave que je possédais». L'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) répondit: «As-tu fait le même don pour tous tes fils»? Non, répondit l'autre, ainsi l'Envoyé d'Allah (salallahou alayhi wa salam) r (Sur lui la grâce et la paix d'Allah) dit: «Donc, reprends cet esclave»

Indonesian

Telah menceritakan kepada kami Yahya dari Malik dari [Ibnu Syihab] dari [Humaid bin Abdurrahman bin Auf] dan dari [Muhammad bin Nu'man bin Basyir] bahwa keduanya menceritakan kepadanya, dari [Nu'man bin Basyir] ia mengatakan bahwa bapaknya, Basyir, membawa dirinya datang menemui Rasulullah shallallahu 'alaihi wasallam dan berkata, "Saya telah memberi anakku seorang pelayan." Rasulullah Shalla Allahu 'alaihi wa sallam lantas bertanya: "Apakah setiap anakmu telah kamu beri juga?" dia menjawab; "Tidak." Rasulullah Shalla Allahu 'alaihi wa sallam bersabda: "Kalau begitu, ambil kembali pemberian itu

Turkish

Nu'man b. Beşir (r.a.)'den: Babam Beşir, beni Resulullah Sallallahu Aleyhi ve Sellem'a götürdü ve: «— Ben şu oğluma kölemi bağışlamak istiyorum» dedi. Bunun üzerine Resulullah Sallallahu Aleyhi ve Sellem: «— Her çocuğuna bunun gibi bir hibe verdin mi?» buyurdu. Beşir: «— Hayır» diye cevap verdi. Resulullah Sallallahu Aleyhi ve Sellem de: «— Bundan vazgeç» buyurdu. Diğer tahric: Buharî, Hibe; Müslim, Hibat

Urdu

نعمان بن بشیر سے رویات ہے کہ میرے باپ مجھ کو رسول اللہ کے پاس لے کر آئے اور کہا یا رسول اللہ میں نے اس بیٹے کو اپنا ایک غلام ہبہ کیا ہے رسول اللہ نے فرمایا کیا سب بیٹوں کو تو نے ایسا ہی غلام دیا بولا نہیں تو آپ صلی اللہ علیہ وسلم نے فرمایا رجوع کر ہبہ سے
کہا مالک نے ایک شخص نے اپنے ذمے پر جو قرض ہے اس کو اپنے ایک قرض دار پر اتاردیا قرض خواہ کی رضامندی سے اب وہ قرض دار مفلس ہوگیا یا بے جائداد مرگیا تو قرض خواہ پھر اس سے مطالبہ نہیں کرسکتا۔ ہمارے نزدیک اس میں کچھ اختلاف نہیں ہے البتہ اگر ایک شخص دوسرے کے ذمے پر جو قرض ہے اس کا ضامن ہوگیا پھر جو ضامن ہوا تھا بے جائداد مر گیا یا مفلس ہوگیا تو قرض خواہ قرضدار سے مطالبہ کرسکتا ہے۔